Gatineau, le 13 septembre 2021 – La Chambre de commerce de Gatineau (CCG) prend acte de l’étude du professeur de l’Université Carleton, Ian Lee, rapportée dans la série d’articles publiés dans Le Droit de samedi concernant le non-respect de l’engagement fédéral de répartir dans une proportion de 75-25 la fonction publique fédérale de part et d’autre de la rivière des Outaouais et demande aux candidats en lice et au prochain gouvernement de s’engager à respecter cette politique vieille de 52 ans, qui n’a jamais été atteinte.
« Ce sont des discussions que nous avons depuis longtemps avec certains de nos membres, mais l’étude du professeur Lee vient mettre en lumière les véritables chiffres et les lacunes importantes qui désavantagent Gatineau et l’Outaouais, affirme Stéphane Bisson, président de la Chambre de commerce de Gatineau. Quand on voit noir sur blanc qu’une partie de l’appareil fédéral a été exclu de l’engagement, notamment les sociétés de la Couronne, les centres de recherche et les agences fédérales, on constate le déséquilibre dans le traitement régional de cet important dossier. »
Si la Chambre de commerce de Gatineau se réjouit du maintien des investissements concernant les importants travaux d’infrastructures en cours dans les édifices appartenant au gouvernement (Portage et Chaudières), qui doivent à terme accueillir davantage de fonctionnaires en sol gatinois, elle se désole que le centre-ville (et plus largement l’ensemble du territoire gatinois) ne puisse bénéficier de sa juste part des centres de recherches.
« Nous avons ici même des propriétaires fonciers qui possèdent des terrains de première importance, stratégiquement situés et tout à fait aptes à recevoir des centres, des sociétés et des agences fédérales. Nous disposons de la capacité entrepreneuriale pour développer ces terrains et mettre à la disposition du gouvernement des infrastructures stratégiques de pointe et des projets, comme celui de la zone d’innovation technologique, qui nous semblent tout indiqués pour un mariage des intérêts. À 82-18, on est loin du compte et les effets de la pandémie accentue le besoin de renouveau », a poursuivi le président de la CCG.
Pour Nicholas D’Aoust, premier vice-président de la Chambre et chargé des dossiers du centre-ville, « les élections de cet automne représentent l’occasion idéale pour que le prochain gouvernement fédéral corrige cette iniquité historique. Ce que la Chambre réclame haut et fort, c’est que le gouvernement garantisse, en prenant les moyens qu’il faut, une proportion minimale de 75-25 tant au niveau du nombre des fonctionnaires que de la superficie des bureaux du côté de Gatineau ».
-30-
Source : Stefan Psenak, directeur général
Renseignements : Stéphane Bisson, président