Une taxe qui menace notre vitalité économique
La nouvelle taxe sur le stationnement imposée par la Ville de Gatineau représente un fardeau injuste pour les entreprises locales, les consommateurs et les locataires commerciaux. Cette taxe exorbitante entraînera une hausse des coûts pour tout le monde : les commerçants, qui devront la payer directement ou indirectement, et les consommateurs, qui en subiront les contrecoups à travers des prix plus élevés et des services réduits.
Ensemble, mobilisons-nous pour demander un moratoire immédiat et une révision complète de son application!

Quels sont les problèmes liés à cette taxe?
Cette taxe réduira la rentabilité des commerçants et fragilisera leur existence.
Les commerçants n’auront d’autre choix que de répercuter ce coût sur les prix de leurs produits ou services.
Avec des charges supplémentaires, plusieurs commerces devront couper des postes et limiter leurs heures d’ouverture.
Cette mesure rendra Gatineau moins compétitive face aux villes voisines où stationner et magasiner coûtera moins cher.
Les citoyens risquent de privilégier Ottawa ou d’autres municipalités voisines pour éviter des frais supplémentaires.
Cette taxe touche 20 % des places d’affaires qui porteront à elles seules 97 % de la facture totale. C’est profondément inéquitable. Certains secteurs sont totalement épargnés, alors que d’autres paient pour tout le monde. Ce manque d’équité crée une fracture entre les commerçants selon leur localisation.
La Ville n’a fourni aucune donnée probante démontrant que cette taxe réglera les problèmes financiers ou environnementaux visés. C’est une mesure improvisée, sans plan de transition ni vision cohérente à long terme.
C’est contre-intuitif, mais vrai : en affaiblissant les commerces de proximité, on force les gens à se déplacer davantage (ex. aller à Ottawa en voiture), ce qui augmente l’empreinte carbone au lieu de la réduire. Une taxe verte? Plutôt une fausse bonne idée.
Pourquoi s’inquiéter?
Cette taxe ne vise pas que les commerçants : elle nous touche toutes et tous.
Les entrepreneurs locaux verront leurs coûts d’exploitation grimper brutalement, mettant en péril la survie de leurs commerces. Pour continuer à opérer, ils devront augmenter leurs prix, couper des services, réduire leurs heures d’ouverture… voire abolir des emplois.
Et pour vous, citoyennes et citoyens?
Cela signifie :
- Moins de choix dans votre quartier;
- Des commerces fermés les soirs et les fins de semaine;
- Des prix plus élevés pour vos biens et services essentiels;
- Des jeunes sans emploi d’été;
- Des familles qui peinent à faire leurs courses près de chez elles.
À terme, c’est tout notre tissu commercial de proximité qui s’effrite. Des vitrines vides. Des rues désertes. Une fuite vers Ottawa ou ailleurs, là où stationner et consommer est encore accessible.
Gatineau ne peut pas se permettre de perdre ses commerces.
Ni maintenant, ni demain. Il est encore temps de faire entendre raison à nos élus.
Nos demandes à la Ville de Gatineau :
Un moratoire immédiat
Pour suspendre l’application de la taxe et éviter des conséquences irréversibles sur nos commerces, nos emplois et notre économie locale, le temps d’en mesurer pleinement les impacts.
Une révision complète de la mesure
Pour identifier des alternatives justes et viables qui respectent les objectifs de la Ville sans pénaliser les commerçants ni les citoyens.
Une véritable consultation publique
Pour que les entrepreneurs, les travailleurs et les citoyens soient écoutés, impliqués et respectés dans les décisions qui transforment leur quotidien.
MOBILISONS-NOUS!
Appuyez le mouvement en signant notre pétition en ligne!
Partagez votre histoire sur les médias sociaux!
Affichez publiquement votre mécontentement!
Foire aux questions
Cette taxe augmente directement les coûts d’exploitation des commerçants, les obligeant à répercuter ces coûts sur leurs prix, ce qui diminue leur compétitivité et leur rentabilité. Les petits commerces, déjà fragilisés par la pandémie et l’inflation, risquent de devoir fermer leurs portes, réduire leurs effectifs ou limiter leurs services, mettant en danger l’emploi et la diversité des commerces locaux.
Cette taxe a été imposée principalement pour équilibrer le budget municipal, qui a vu une augmentation de 10% de ses dépenses, alors que de nombreuses familles et entreprises se serrent déjà la ceinture. L’augmentation de cette taxe semble être une solution facile pour la Ville, mais elle impose un fardeau supplémentaire sur les citoyens et les commerçants sans solutions alternatives claires.
Certaines villes ont introduit des taxes pour financer leurs budgets, mais elles ont souvent accompagné ces mesures par des investissements dans des infrastructures et des services qui bénéficient directement aux citoyens et aux entreprises. À Gatineau, cette taxe est imposée sans une vision claire d’amélioration des services et infrastructures pour compenser les coûts qu’elle génère pour les citoyens et les commerçants.
Les commerçants devront répercuter cette taxe sur leurs prix, ce qui entraînera une hausse du coût de la vie pour les citoyens. Ceux-ci risquent de se tourner vers d’autres villes voisines, comme Ottawa, où il n’y a pas de taxe similaire, aggravant ainsi la situation pour l’économie locale. À moyen terme, la baisse des ventes pourrait entraîner la fermeture de commerces et des pertes d’emplois.
Les citoyens peuvent s’opposer à cette taxe en signant notre pétition et en exprimant leur mécontentement auprès de la municipalité. En participant activement à la mobilisation, ils peuvent aider à faire entendre leur voix et exiger des solutions alternatives pour équilibrer le budget municipal sans nuire à l’économie locale.
Oui, cette taxe risque d’alourdir davantage l’économie locale. En rendant les commerces de Gatineau moins compétitifs par rapport à ceux d’Ottawa, elle pourrait inciter les consommateurs à faire leurs achats dans des municipalités voisines, privant ainsi les commerçants gatinois de clients et entraînant des pertes économiques, des fermetures de commerces et des suppressions d’emplois locaux.
La Chambre de commerce de Gatineau a bien été consultée lors de l’élaboration de cette taxe, et un rapport a été soumis à la Ville. Toutefois, ce rapport a été produit dans une conjoncture économique différente et les chiffres qui avaient été exposés à ce moment-là ne sont plus pertinents aujourd’hui. La situation économique a évolué, et la taxe telle qu’elle est proposée ne tient pas compte des nouvelles réalités auxquelles sont confrontés les commerçants et les citoyens.
Un moratoire est essentiel pour stopper immédiatement l’application de la taxe et en évaluer les répercussions réelles. Cela permettrait de prendre le temps nécessaire pour analyser l’impact de cette mesure sur les entreprises locales et les citoyens, et pour explorer des alternatives qui n’alourdissent pas encore davantage l’économie locale. Nous demandons également une révision complète de la taxe et une consultation publique pour inclure les avis des citoyens et des commerçants avant de prendre une décision définitive.
Besoin d’information?
Contactez Maryse Lacelle, conseillère stratégique aux communications, au communications@ccgatineau.ca ou au (819) 243-2246 poste 6.