Gatineau, le mardi 14 juin 2016 – La Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce de Gatineau (CCG) ont pris connaissance du projet de loi 105 sur l’instruction publique, déposé la semaine dernière par Sébastien Proulx, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et ministre de la Famille, qui fait suite aux débats concernant le projet de loi 86 sur la gouvernance scolaire, maintenant résolument abandonné par le gouvernement, qui choisit dorénavant de concentrer ses efforts sur la préparation d’un plan de réussite.
« Plus que jamais, dans les prochaines années nos succès économiques, sociaux et culturels seront largement tributaires de notre capacité à bien former nos jeunes », affirment Stéphane Forget, président-directeur général par intérim de la FCCQ et Jean-Claude Des Rosiers, président de la CCG.
La FCCQ et la CCG répètent que les besoins en main-d’œuvre pour la prochaine décennie seront considérables. Aussi, elles estiment qu’une meilleure adéquation entre la formation et la main-d’œuvre se fera notamment par une meilleure communication entre tous les acteurs du marché du travail et de l’éducation québécois.
« L’implication des employeurs est primordiale afin de s’assurer que les programmes de formation contribuent non seulement aux succès académiques de nos élèves, mais qu’ils soient aussi des tremplins vers leurs succès professionnels futurs », ont souligné Stéphane Forget et Jean-Claude Des Rosiers. La FCCQ et la CCG encouragent donc le ministre à mettre de l’avant des moyens pour gérer l’offre de formation professionnelle et technique, en tenant compte de la nécessité d’impliquer les employeurs québécois.
La FCCQ et la CCG soutiennent fortement toute démarche visant à garder les jeunes sur les bancs d’école jusqu’à la diplomation ou jusqu’à l’âge de 18 ans. Toutefois, elles sont d’avis que le développement d’une offre qualifiante plus élaborée, permettant de prendre en main les jeunes qui ont des besoins différents de ce à quoi répond le milieu de l’enseignement régulier, est une voie inévitable que le Québec doit emprunter.
« Offrir un meilleur encadrement et une acquisition plus poussée des compétences de base à l’ensemble de nos jeunes leur permettra d’entrevoir un meilleur avenir et par le fait même, nos entreprises pourront compter sur une main-d’œuvre plus compétente et polyvalente, capable de répondre aux besoins du marché du travail », ont conclu Stéphane Forget et Jean-Claude Des Rosiers.
La FCCQ et la CCG rappellent leur volonté de participer au débat social entourant le système d’éducation québécois.