
Par Éliz Laflamme, propriétaire d’Aglaïa
L’affichage en français redevient un débat chaud d’actualité au Québec et s’apprête à reprendre à l’Assemblée nationale.
De ce fait, le gouvernement en cours a récemment laissé entendre qu’il entreprendrait des démarches en vue de renforcer la place du français dans l’affichage commercial après un long historique relatif à la Loi 101 depuis son adoption en 1977.
Aujourd’hui, au Québec, l’affichage public et la publicité commerciale doivent se faire en français. Les entreprises possédant une marque de commerce dans une autre langue que le français, par exemple, doivent s’assurer d’afficher des mots en français en accompagnement. Ces mots peuvent se retrouver sous la forme d’un descriptif, d’un slogan, ou de tout autre type de mention en privilégiant l’affichage d’information portant sur les produits et services.
Est-il avantageux pour nous, entrepreneur(e)s québécois(es), d’afficher en français ? Avons-nous un devoir auprès des citoyen(ne)s de notre province qui permettent notre succès ?
Selon le recensement de 2016, un peu plus de 6,3 millions de Québécois et de Québécoises ont le français comme langue maternelle. Dans le Canada en entier, incluant le Québec, ce sont 7 452 075 personnes qui ont le français comme langue maternelle.
Il s’agit d’un bassin non négligeable de francophone à rejoindre et surtout, à cibler…
Pour les entreprises, un affichage efficace permet de générer de la portée rapidement, de cibler un groupe en particulier et de créer une interaction avec l’auditoire.
Connaissant le volume de francophones, l’affichage en français ne peut qu’être un avantage.
La langue française est si vaste et colorée qu’il existe de multiples possibilités pour attirer les regards en français. Le choix des mots et des polices peut ouvrir de nouvelles portes à votre entreprise.
Plus important encore, l’affichage en français a pour effet de mettre en valeur la place qu’occupe la francophonie dans notre communauté.
À PROPOS
Grâce à la contribution financière de l’Office québécois de la langue française (OQLF), la CCG souhaite encourager l’utilisation du français dans les organisations et entreprises et insiste sur l’importance de travailler et de faire des affaires en français au Québec. Utilisez le français comme langue de travail, comme langue d’affichage interne et externe, et comme langue d’accueil et de service à la clientèle et adoptez des bonnes pratiques.
En plus de sa campagne Un français de qualité jusqu’au bout du clavier, la CCG vous offre maintenant un service d’accompagnement vers l’optimisation de vos pratiques et vous encourage, que vous soyez membres ou non-membres, à parcourir cette page pour découvrir plusieurs outils et conseils.
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